• TAP4CASH : l’application mobile gratuite qui fait gagner de l’argent !

    Disponible sur Google Play, l’App Store et sur site mobile, Tap4Cash est une nouvelle application entièrement gratuite qui permet de gagner rapidement de l’argent ! En effectuant des actions simples comme télécharger une application ou regarder une vidéo, vous obtenez instantanément des points à convertir en cash en toute sécurité.

    Gagnez de l’argent facilement et rapidement
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    A titre d’exemple, des actions simples comme découvrir une nouvelle application, regarder une vidéo ou encore essayer un nouveau jeu vous permettent de gagner instantanément des dizaines de points à convertir en argent. Vous pouvez donc gagner des euros tout en profitant d’offres qui vous intéressent !

    Un paiement sécurisé grâce à PayPal
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  • Bookmaker, histoire d’un métier hors du commun

    L’histoire des bookmakers débute sur les hippodromes de Grande Bretagne, aujourd’hui c’est sur le net qu’ils exercent leur métier.

    On les imagine vêtus d’élégantes redingotes et coiffés de chapeaux melon… On pense aux bookmakers de la grande époque, la fin du 19ème, celle où toute la gentry britannique fréquentait les champs de courses. La belle société venait s’adonner aux plaisirs du jeu basé sur les paris hippiques. Pour obtenir de bons tuyaux, enregistrer des mises et verser aux gagnants leurs gains, une profession est alors apparue, celle des bookmakers.
    Ils doivent leur nom à leur outil de travail, un « book », sorte de carnet sur lequel ils notaient scrupuleusement les mouvements de fonds avant et après chaque course.
    De nos jours, pour effectuer leurs paris sur les hippodromes, les anglais, pourtant à cheval sur les traditions, ne font plus appel à des bookmakers. Ils utilisent comme tout un chacun les moyens modernes de communication et les supports multimédia.
    Le terme bookmakers a survécu et connait même un usage croissant de nos jours avec le développement exponentiel des sites de paris sportifs. Bookmaker est devenu un vrai métier avec la création de sociétés de prises de paris en ligne.
    Ces organismes fixent les cotes, collectent les paris et distribuent les gains aux heureux gagnants. Pour se rémunérer, les sociétés de bookmakers prennent une marge sur leur volume d’activité. Compte tenu de l’origine de ce métier, les premières sociétés sont apparues en Angleterre et dans les pays Scandinaves. Aujourd’hui, la profession de bookmakers s’est mondialisée, à l’image d’internet. Les sites les plus connus sont côtés en bourse et font partie des sponsors les plus courtisés par les équipes sportives.
    À noter qu’au terme Bookmaker est désormais associé celui de trader. Un métier qui a connu ses heures de gloire avant que la bulle spéculative n’explose en faisant au passage les dégâts que l’on connait. Un bookmaker performant doit faire preuve de sérieux bien sûr, de sens de l’opportunité, et d’imagination. À lui de se tenir au courant des activités qui donnent lieu à paris et elles sont nombreuses !
    Dans le domaine sportif, les sociétés recrutent d’anciens pratiquants de haut niveau pour alimenter leurs rubriques pronostics et conseils.
    On sait que l’homme, terme générique qui englobe les deux sexes, est joueur à des degrés divers. Les plus mordus sont devenus accros des paris en direct, une source d’activité qui fait le bonheur des bookmakers. On s’aperçoit aujourd’hui qu’on parie sur tout et tout le temps. À la mi-temps des matches, entre deux points d’une rencontre de tennis, un chrono, le résultat d’une élection, la date de naissance d’un enfant célèbre, son prénom, son poids… Tout est prétexte à tenter sa chance en cherchant à réduire les aléas par ses connaissances dans les nombreux domaines servant de support aux paris. Une chose parait certaine, on peut miser que les bons bookmakers sont à l’abris du chômage.

    Effectif : Une centaine en France, plus de 2 000 en Europe.
    Principaux employeurs : Bwin, BetClic, ParionsWeb, EurosportBet, Sajoo, Chilipari…
    Moyenne d’âge : Autour de 30 ans.
    Salaire annuel : Entre 25 000 et 60 000 euros, plus un variable de 10 à 25% du salaire.

  • Cepheus: le nouveau robot de poker invincible !

    Des chercheurs de l’Université de l’Alberta, au Canada, ont créé un robot de poker qu’ils ont nommé « Cepheus ». Ce dernier est capable de remporter toutes les parties aux tables de Limit Hold’em Heads Up. Il a appris à jouer au poker seul et c’est en accumulant des milliards de parties qu’il est devenu invincible. Une révolution si l’on sait que jusqu’à présent, aucun algorithme n’a été encore trouvé pour permettre de remporter des parties à tous les coups sur des jeux sans inconnu tels que les échecs ou le go.

    Michael Bowling et son équipe de chercheurs ont utilisé un programme capable de s’adapter. Pour arriver à leurs fins, ils ont enregistré toutes les situations pouvant se produire lors d’un « heads-up » (soit près de 316 000 000 000 000 000 !) et ont fait jouer la machine contre elle-même. Et c’est un succès ! Il aura fallu pour cela plus de 4000 processeurs qui ont calculé sans arrêt et simultanément pendant 70 jours et ont généré une base de données de 11 teraoctets, ce qui est très impressionnant. Tout comme le programme Deep Blue (superordinateur spécialisé dans le jeu d’échecs), Cepheus a su montrer sa supériorité en termes de calculs aux humains.

    En apprenant de ses erreurs, il devient plus fort

    Ce logiciel de poker est capable de jouer plus de 6 milliards de mains à la seconde, c’est bien plus qu’un joueur de poker professionnel n’en jouera de toute sa carrière. Cepheus a tout d’abord commencé par prendre des décisions totalement arbitraires, puis s’est mis à jouer normalement pour se parfaire totalement. Il aurait même réussi à bluffer. En se penchant sur son historique, en analysant ses coups et en corrigeant ses erreurs sur la durée, il est devenu proche de la perfection. Bowling explique à The Verge: « [Cepheus] pense à toutes les décisions possibles à chaque moment et à toutes les actions possibles [à partir de ce moment] ». Pour faire simple, le programme prend en compte toutes les conséquences possibles de toutes les décisions possibles, en calculant les possibilités de gagner et les montants d’argent ou de jetons qu’il va gagner ou perdre. Bowling continue: « Nous pourrions continuer de l’entraîner et il continuerait de devenir meilleur. Mais nous avons cessé à ce jour, parce que cela n’apporterait rien d’autre que de le perfectionner encore ».

    Cepheus, réellement invincible ?

    Un robot a cependant une faiblesse et c’est le facteur « humain ». En effet, les humains peuvent rapidement éliminer la plupart des décisions parce qu’ils les jugent mauvaises. Par exemple si vous jouez aux échecs, vous n’envisagerez sans doute pas de bouger votre roi tôt, à moins que cela ne soit nécessaire. Le programme, lui, va devoir envisager cette solution avant de prendre une décision. Etant dépourvu d’émotions, il manque à Cepheus cette efficacité propre à un vrai joueur de poker. David Sklansky, grand joueur; a déclaré lors de l’inauguration de Cepheus : « Si le programme joue contre un mauvais joueur, il gagnera, mais pas aussi rapidement qu’un bon joueur humain le ferait. Je peux aussi détruire un débutant beaucoup plus efficacement que ce programme informatique. »
    Quoiqu’il en soit, Cepheus reste une révolution qui pourra être utilisé dans de nombreux domaines tels que la médecine, la sécurité, la lutte contre le terrorisme … En effet, des chercheurs sont déjà en train de travailler sur un programme qui permet de concevoir des plans personnalisés pour les personnes diabétiques en se fiant à Cepheus qui leur sera très utile pour déterminer des traitements « optimaux » en prenant en compte tous les facteurs d’incertitudes, comme au poker. Il permettrait également l’élaboration d’un programme capable de générer des stratégies impossibles à exploiter pour les ennemis, selon le journal The Independent.

    Pour les plus curieux d’entre vous, vous pouvez vous mesurer au fameux robot sur le lien internet suivant : http://poker.srv.ualberta.ca/ . Que le meilleur gagne !

  • Casinos, les coulisses de l’insolite

    La vraie vie dans les casinos est bien sûr moins agitée que nous donne à voir le cinéma. Un scénario comme celui d’Océan’s Eleven fait encore partie des fictions, il n’empêche que nombreux sont les croupiers qui ont vécu dans le cadre de leur profession, des scènes souvent cocasses et parfois des épisodes hors du commun.

    Il est courant dans les établissements de Las Vegas de voir de petits joueurs passer leur soirée à alimenter des bandits manchots sans succès et se pointer en partant au guichet pour demander que leurs billets de retour en avion leur soient remboursés ! Pour justifier cette démarche, ils ont en main une brochure touristique qui laisse entendre que les joueurs perdants peuvent obtenir cette faveur des casinos dans lesquels ils se sont fait plumer.

    Certes, cette mansuétude a bénéficié à certains joueurs malchanceux mais pas à tous. Il existe un barème entre le niveau des pertes et les « cadeaux » offerts en retour. Jouer quelques dizaines de dollars dans les machines à sous de Las Vegas ne donne droit à … rien.

    Les lots de consolation ne peuvent s’envisager qu’à partir de 100 dollars de perte. Il s’agit généralement d’un apéritif servi au restaurant du Casino pour permettre aux joueurs d’oublier leurs déconvenues. Pour 2 000 dollars qui s’envolent, on peut s’attendre à repartir à son hôtel dans une belle Limousine. Mais pour ce qui est du billet d’avion, il faut perdre beaucoup, beaucoup d’argent pour bénéficier de cette gratuité. Les croupiers doivent se montrer très pédagogues pour expliquer le système et éconduire poliment les mauvais perdants.

    Si des gogos naïfs sont sources d’anecdotes dans les casinos, les tricheurs contribuent eux-aussi à leur histoire. La vie des croupiers serait un long fleuve tranquille sans cette menace quasi permanente de voir apparaître autour des tables, un Arsène Lupin à l’imagination débordante. Richard Marcus a été pendant longtemps l’ennemi n° 1 des casinos outre-Atlantique. Comme les braconniers font les meilleurs gardes-chasse, Richard Marcus avait, avant de devenir un redoutable filou, exercé la profession de croupier. Il connaissait donc toutes les ficelles du métier et les failles dans les dispositifs de surveillance.

    En plus de cette parfaite connaissance du terrain, Richard Marcus possédait des dons dignes d’un prestidigitateur. Il n’avait pas son pareil pour intervertir les jetons et fausser les parties de cartes. Sa technique était très au point. Pour faire diversion, il simulait, en cours de jeu, la joie du gagnant alors que rien ne le justifiait. Ceci provoquait chez les croupiers déconcertés quelques instants d’inattention, le temps nécessaire pour réussir ses tours de passe-passe.

    Richard Marcus a fini par être démasqué, il a été jugé et condamné notamment à ne plus revenir sur les lieux de ses « crimes ». Sa notoriété lui a permis d’écrire plusieurs ouvrages et d’ouvrir un site internet pour raconter ses « exploits ». L’une de ses techniques de diversion est désormais connue sous le nom de Savannah, du prénom d’une pulpeuse stripteaseuse qui l’accompagnait autour des tables pour mieux troubler les croupiers. Comme quoi, l’aide d’une stripteaseuse au casino évite d’y laisser sa chemise !

  • La folie des courses hippiques à l’île Maurice

    « Maurice » est une destination de rêve que nous vous proposons régulièrement de remporter, grâce à notre sélection de jeux concours. Avec ses cocotiers et ses plages de sables fins, l’île incarne les vacances tropicales idéales. Mais saviez-vous que ce petit caillou de l’océan Indien est aussi le paradis des paris hippiques, et que les Jockeys y sont des demi-dieux ?

    Situé à la périphérie de la capitale Port-Louis, au pied d’un cirque de montagnes, le Champ de Mars est l’hippodrome national de l’île Maurice. Il est connu pour être le plus vieil hippodrome de l’hémisphère sud.

    Un peu d’histoire…
    Les premières joutes hippiques de l’île Maurice eurent lieu en 1812, à l’initiative du colonel anglais Edward Alured Draper. Il s’agissait en fait d’une entreprise hautement stratégique : les troupes françaises venaient de capituler face à l’Angleterre, ennemi de toujours, et il fallait trouver un moyen de gagner l’estime et la collaboration de la population française présente sur place. L’idée du colonel était d’amener les rivaux éternels à se côtoyer dans une atmosphère de jeu et de détente, afin d’apaiser les tensions. Le nouveau gouverneur de l’île Maurice, Sir Robert Farquhar, appuya le projet, bien conscient de la stabilité politique qu’il pourrait tirer de cet engouement fédérateur de masse. Le Mauritius Turf Club fut ainsi créé en 1812, et le Champ de Mars inauguré le 25 juin de la même année. On vint des quatre coins de l’île pour assister à l’événement, et le succès fut immédiatement au rendez-vous. Ce temple du hippisme vit alors briller des chevaux emblématiques qui eurent pour nom Patriot, Bourbon-Fanny, Aveline, Pauline, Faugaballah ou Bolivar… C’est sur ce même Champ de Mars que le drapeau quadricolore de Maurice fut hissé par Sir Seewoosagur Ramgoolam, père de la nation maurenne, le 12 mars 1968, jour de la proclamation de l’indépendance de l’île, dans une ambiance de liesse.

    La folie des paris
    Aujourd’hui, les maurens ont fait du Champ de Mars leur endroit préféré. Les courses ont lieu les samedis et dimanches à partir de midi. Chaque week-end, l’hippodrome affiche complet. Il y a en moyenne 20 000 spectateurs au bord des pistes les jours de courses ! Toutes les communautés de l’île se retrouvent dans une ambiance incroyable, et tout le monde, du plus jeune au plus âgé, suit attentivement son cheval favori en lui criant des encouragements. Dès la ligne d’arrivée franchie, le calme est de retour, et chacun fait ses comptes. Car il ne faut pas s’y tromper, derrière toute cette ferveur populaire réside également un autre enjeu : les paris financiers. Les maurens y consacrent des sommes folles auprès des bookmakers offels présents sur le site. Si vous demandez à un jeune mauren quel est son rêve pour le futur, il y a de fortes chances qu’il vous réponde « devenir Jockey ». Ces derniers sont en effet de véritables stars sur l’île, et leur salaire est de 10 à 20 fois supérieur au salaire moyen ! Le rêve ultime ? Faire partie du club très fermé des propriétaires d’écuries. Au Champ de Mars, il y a actuellement 12 écuries, toutes tenues par des grands noms de l’industrie sucrière ou de la politique. Depuis 2002, les touristes du monde entier peuvent découvrir l’atmosphère électrique des courses de chevaux dans la « Crown Lodge », une loge de commissaire reconvertie, qui offre une vue imprenable sur la ligne d’arrivée et le paddock. Une bonne idée de voyage pour les amoureux du jeu !

  • Grattage, loteries, jeux en ligne, le profil des nouveaux joueurs

    Il souffle comme un vent de modernité sur la loterie européenne…
    Après analyse des résultats d’une récente étude sur le profil des joueurs des jeux de hasard, il semblerait que le mode de consommation de ces jeux ait bien changé depuis quelques années.
    Internet ? Encore !

    Des joueurs ultras connectés.
    Joueurs occasionnels ou non, ils sont de plus en plus présents sur la toile.
    Que ce soit pour jouer ou simplement consulter les résultats des tirages, on s’éloigne petit à petit de l’image désuète du joueur de loterie habitué au bar-tabac de son quartier.
    Autre constat, une majeure partie de ces joueurs serait des citadins issus de classes plutôt aisées, aficionados des nouvelles technologies.
    Dans cette sphère virtuelle, tout est plus rapide et plus facile.
    Les internautes, mobinautes et autres connectés peuvent accéder au site de la loterie d’un simple clic.
    Gain de temps considérable, Internet n’a pas fini de faire des adeptes.

    Paris Sportifs : mieux vaut être averti !
    On ne rigole pas dans les PMU et aux centres de paris sportifs.
    Parmi les turfistes on distingue toujours deux catégories : les petits parieurs qui jouent avant tout pour le plaisir et les gros joueurs émérites qui ne laissent aucune place au hasard.
    Ces derniers sont ici pour gagner et jouent régulièrement en groupe avec d’autres confrères turfistes afin de  » couvrir » plus de probabilité.
    Les gros parieurs, qui représentent 1% des joueurs, génèrent à eux seuls plus de la moitié des mises.

    Des joueurs en moyenne plus âgés
    50 % des turfistes ont entre 35 et 55 ans. À la différence des autres jeux, cette population est plus âgée.

    Loto et jeux de grattages : réservés aux superstitieux.
    Concernant les joueurs de loto et de jeux de grattage, ils continuent d’être les jeux favoris de tous les superstitieux et joueurs assidus.
    Misant sur les mêmes chiffres à chaque fois, dates de naissances, numéros fétiches, ils jouent de façon très régulière.
    Autres particularité de ces superstitieux, ils ont un petit faible pour les dates originales comme les vendredis 13 ou pour l’année 2012 le 12/12/12.

    Halte aux idées reçues !
    Pour en finir avec les idées reçues, la loterie nationale ne compte plus parmi ses joueurs uniquement des employés et des ouvriers. On observe que les cadres et autres catégories plus aisées sont de plus en plus représentées chez les adeptes du loto. Ils constitueraient aujourd’hui 11% des joueurs réguliers.

    Du rêve !
    Qu’ils soient joueurs occasionnels, réguliers, superstitieux, citadins et hyper connectés, ils jouent tous pour la même raison, décrocher le gros lot !

    Et les chiffres sont bien là ! Avec cette morosité ambiante qui pèse parfois sur le moral des français, les jeux de hasard n’ont jamais eu autant la côte qu’aujourd’hui. Rien que pour l’année passée, leur chiffre d’affaires avait progressé de 6,1%.

  • Loterie des visas : le Canada, une terre très convoitée

    Conformément à la politique de contrôle de l’immigration dans les pays d’Amérique du Nord, le Canada entrouvre ses frontières aux jeunes français désireux de travailler durant leurs vacances. Seuls les plus malins et les plus rapides pour s’inscrire sont du voyage.
    Qui va encore prétendre que les jeunes français sont casaniers et qu’ils hésitent à sortir de leurs frontières ? 40 000, c’est le nombre de participants à cette loterie d’un genre nouveau, organisée, via Internet, par les autorités canadiennes pour sélectionner les jeunes désireux de venir travailler durant leurs vacances (la durée de séjour ne pouvant pas durer plus de douze mois) au Canada.
    Ce service relève du PVT, (Permis Vacances Travail). Six autres pays attribuent des PVT : l’Argentine, la Corée du Sud, le Japon, Hong Kong, la Nouvelle-Zélande et l’Australie. Au total, c’est près de 20 000 jeunes français qui profitent de cette aubaine pour découvrir de nouveaux horizons. Le Canada a bien sûr la faveur des candidats à l’exportation, compte tenu des facilités linguistiques qu’ont les français là-bas.
    Au total, le Canada va accorder cette année 6 750 PVT aux jeunes français. Ces équivalents aux Green Card sont attribués en trois sessions d’inscription et tout se passe par Internet. Les jours et l’heure des inscriptions sont annoncés 24 à 72 heures à l’avance. Les premiers arrivés sont les premiers servis, c’est la règle mise en place par le service immigration de l’Ambassade du Canada à Paris.
    L’attribution de ces PVT a donné lieu à une terrible bataille par ordinateurs interposés. Les candidats devaient s’inscrire sur le site Kompass dont les serveurs ont plusieurs fois rendu l’âme vu le nombre de connexions qui se sont faites quasiment en même temps. Il faut savoir que lors de chacune des trois sessions, les visas mis en jeu ont trouvé preneurs en moins d’un quart d’heure. A titre de comparaison, en 2010 le même quota de places était parti en 36 jours, en 2011 en 12 jours et en 2013 en 48 heures. Les petits malins ont bien sûr utilisé toutes les astuces d’internet pour parvenir à figurer dans la short liste. La plus efficace consiste à se connecter sur son compte Kompass juste avant l’heure de l’ouverture pour ainsi doubler le peloton de ceux qui arrivent à l’heure. Les opiniâtres ont été récompensés mais au prix de multiples re-connexions. Cette année, des tricheurs ont cherché à perturber la mécanique des PVT en diffusant de fausses informations. C’est ainsi qu’un faux compte Twitter de l’Ambassade du Canada a été créé pour annoncer aux participants que le jeu était clos alors qu’il n’en était rien. Cette intox a été découverte et supprimée mais nul ne sait combien de candidats ont été abusés par cette supercherie. Le parcours du combattant n’est pas fini pour ceux qui ont passé avec succès l’épreuve du site Kompass. Les personnes sélectionnées devaient remplir un dossier administratif et justifier de posséder sur leur compte en banque l’équivalent d’au-moins 2 300 dollars canadiens, soit 1 520€. C’est le prix à payer pour travailler provisoirement au pays des caribous et de Céline Dion.